Planification des échéanciers intégrant les objectifs de développement durable

Bien que la notion de développement durable fasse partie intégrantes de la grande majorité des missions, valeurs corporatives ou engagements de la grande majorité des entreprises à travers le monde, on peut se questionner sur les pratiques réelles. Cela donne souvent l’impression qu’il s’agit davantage d’une mode qu’une vraie tendance ou pratique.

S’il est certain que les chefs de projet doivent s’approprier les résultats attendus d’un projet, il arrive souvent que les mesures liées à la soutenabilité demeurent floues et moins claires.  L’objectif principal du développement durable est d’amener un équilibre entre les exigences de production sans réduire la capacité de l’environnement à subvenir aux besoins des générations futures. Ceci implique donc un effort accru de la part des compagnies pour fournir des services et des produits plus efficacement.

La vraie difficulté à concilier cette problématique au sein des entreprises réside dans l’approche à court terme qu’a, par nature, un projet avec un début et une fin. Ceci est très bien illustré avec le succès qu’a eu l’introduction des principes de durabilité dans les opérations courantes de nombreuses entreprises à travers le monde par rapport aux échecs l’échec dans le gestion de projet. En effet, dans le gestion d’un projet l’objectif est toujours d’optimiser le temps, la qualité et le coûts à courts termes.

Certains auteurs tels que (Michaelides, R., Bryde, D., & Ohaeri, U., 2014) affirment que l’introduction des principes du développement durable apporte des bénéfices à long terme à la société, mais aussi automatiquement des bénéfices au projet. L’application de la durabilité affectera positivement les résultats de la gestion de projet, la crédibilité de l’entreprise et l’image d’être socialement responsable.

L’optimisation à long terme implique l’introduction d’une variable supplémentaire dans le triangle des variables à contrôler d’un projet, c’est-à-dire qu’au coût, à la qualité et au temps, la soutenabilité serait ajoutée. Tel qu’un changement de coût affecte les variables de qualité et de temps, un changement de la variable de soutenabilité affectera le coût, la qualité ou le temps. Il n’est pas possible de généraliser l’impact que cette variable aura sur les autres, parfois, par exemple, elle pourra augmenter le coût, d’autres le diminuera. Cependant, sa prise en compte dans les décisions de projet montre un raisonnement plus précis et des résultats plus transparents pour la société et l’environnement.

Les pratiques de gestion d’un projet durable impliquent une utilisation responsable des ressources, et la gestion des projets pour la durabilité est liée à l’utilisation de projets pour soutenir les changements futurs.  Un projet durable ne doit seulement améliorer la qualité de vie d’une population, mais comporter dans son processus de construction des actions correctement planifiées qui agissent dans le respect de la société et de l’environnement. Cela implique que les principes du développement durable doivent être introduits dès la planification du projet et pris en compte dans l’analyse de risques et l’élaboration d’échéanciers avec des objectifs précis, mesurables et contrôlables. Voici un cas illustratif : les entreprises incluent la réduction des émissions de gaz à effet serre dans leurs objectifs, mais elles ne limitent leur champ d’action qu’à la restauration de leur impact environnemental par l’achat de crédits carbone ou la plantation d’arbres. Introduire les principes du développement durable dès la planification du projet impliquerait, par exemple, faire une analyse du cycle de vie des équipements et matériaux à utiliser, en sélectionnant ceux qui génèrent le moins de CO2 dans leur processus de production.

Pour conclure, il ne s’agit pas simplement d’intégrer les éléments de durabilité dans un projet, mais d’un véritable changement conceptuel dans la gestion de projet qui doit être mis à profit par des normes et des directives plus précises des entités gouvernementales et du PMI.

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introduire les notions
de développement durable à son projet

développement durable et planification de projets

Bien que le développement durable soit tellement évoqué dans toutes les missions et valeurs corporatifs d’entreprises à travers le monde, il est souvent si peu développé que cela donne l’impression qu’il s’agit davantage d’une mode qu’une vraie tendance ou une vraie pratique.

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Bien que la notion de développement durable fasse partie intégrantes de la grande majorité des missions, valeurs corporatives ou engagements de la grande majorité des entreprises à travers le monde, on peut se questionner sur les pratiques réelles. Cela donne souvent l’impression qu’il s’agit davantage d’une mode qu’une vraie tendance ou pratique.

S’il est certain que les chefs de projet doivent s’approprier les résultats attendus d’un projet, il arrive souvent que les mesures liées à la soutenabilité demeurent floues et moins claires.  L’objectif principal du développement durable est d’amener un équilibre entre les exigences de production sans réduire la capacité de l’environnement à subvenir aux besoins des générations futures. Ceci implique donc un effort accru de la part des compagnies pour fournir des services et des produits plus efficacement.

 

La vraie difficulté à concilier cette problématique au sein des entreprises réside dans l’approche à court terme qu’a, par nature, un projet avec un début et une fin. Ceci est très bien illustré avec le succès qu’a eu l’introduction des principes de durabilité dans les opérations courantes de nombreuses entreprises à travers le monde par rapport aux échecs l’échec dans le gestion de projet. En effet, dans le gestion d’un projet l’objectif est toujours d’optimiser le temps, la qualité et le coûts à courts termes.

Certains auteurs tels que (Michaelides, R., Bryde, D., & Ohaeri, U., 2014) affirment que l’introduction des principes du développement durable apporte des bénéfices à long terme à la société, mais aussi automatiquement des bénéfices au projet. L’application de la durabilité affectera positivement les résultats de la gestion de projet, la crédibilité de l’entreprise et l’image d’être socialement responsable.

 

L’optimisation à long terme implique l’introduction d’une variable supplémentaire dans le triangle des variables à contrôler d’un projet, c’est-à-dire qu’au coût, à la qualité et au temps, la soutenabilité serait ajoutée. Tel qu’un changement de coût affecte les variables de qualité et de temps, un changement de la variable de soutenabilité affectera le coût, la qualité ou le temps. Il n’est pas possible de généraliser l’impact que cette variable aura sur les autres, parfois, par exemple, elle pourra augmenter le coût, d’autres le diminuera. Cependant, sa prise en compte dans les décisions de projet montre un raisonnement plus précis et des résultats plus transparents pour la société et l’environnement.

 

Les pratiques de gestion d’un projet durable impliquent une utilisation responsable des ressources, et la gestion des projets pour la durabilité est liée à l’utilisation de projets pour soutenir les changements futurs.  Un projet durable ne doit seulement améliorer la qualité de vie d’une population, mais comporter dans son processus de construction des actions correctement planifiées qui agissent dans le respect de la société et de l’environnement. Cela implique que les principes du développement durable doivent être introduits dès la planification du projet et pris en compte dans l’analyse de risques et l’élaboration d’échéanciers avec des objectifs précis, mesurables et contrôlables. Voici un cas illustratif : les entreprises incluent la réduction des émissions de gaz à effet serre dans leurs objectifs, mais elles ne limitent leur champ d’action qu’à la restauration de leur impact environnemental par l’achat de crédits carbone ou la plantation d’arbres. Introduire les principes du développement durable dès la planification du projet impliquerait, par exemple, faire une analyse du cycle de vie des équipements et matériaux à utiliser, en sélectionnant ceux qui génèrent le moins de CO2 dans leur processus de production.

Pour conclure, il ne s’agit pas simplement d’intégrer les éléments de durabilité dans un projet, mais d’un véritable changement conceptuel dans la gestion de projet qui doit être mis à profit par des normes et des directives plus précises des entités gouvernementales et du PMI.